7ème partie de notre campagne électorale : ajustement du New Deal et politique de réplique immédiate à l’encontre du ‘docteur bashing’
Nous concluons aujourd’hui notre série de 20 réalisations dont nous sommes fiers.
Dans cette septième et dernière partie de notre campagne électorale, nous nous concentrons sur le New Deal pour les médecins généralistes et sur le phénomène plus que détestable du ‘docteur bashing’.
Avez-vous des inquiétudes concernant le New Deal pour les médecins généralistes ? Alors, lisez, ci-dessous, comment nos efforts ont porté leurs fruits pour rendre cette ‘troisième voie’ du ministre Vandenbroucke accessible aux généralistes non conventionnés et aux pratiques solos.
Êtes-vous également lassé de l’attitude négative à l’égard des médecins ? Découvrez pourquoi l’ABSyM mène une politique de réplique immédiate à l’encontre de toute forme de ‘docteur bashing’ et de stigmatisation des médecins.
Nous avons beaucoup réfléchi avant de choisir ces deux dernières réalisations. Nous aurions pu faire d’autres choix. Nos efforts pour contenir la surcharge administrative, par exemple. Ou encore l’autonomie du médecin contrôleur et conseiller (MCC) dans les maisons de repos et de soins. Enfin, notre nouveau site Internet au look ultramoderne est aussi une réalisation dont nous sommes fiers.
Notre liste de 20 réalisations est maintenant complète.
Dans la rubrique 'Elections '23' vous pourrez retrouver toutes nos réalisations ainsi que les informations utiles à la campagne électorale.
19. Ajustement du New Deal
Le New Deal pour le médecin généraliste ne cesse de faire l’actualité. À l’heure actuelle, les médecins généralistes ont le choix entre un modèle à l’acte dans lequel ils sont principalement payés par prestation effectuée, ou un modèle forfaitaire assorti d’un forfait fixe par patient. Frank Vandenbroucke a conçu le New Deal comme une sorte de ‘troisième voie’.
Le système de financement du New Deal est un modèle en trois parties dans lequel les médecins généralistes sont payés pour 40 à 45 % par capitation, pour 40 à 45 % par prestation et pour 10 à 15 % via des primes de soutien à la pratique. Les médecins généralistes ont la possibilité de s’y engager volontairement ou de se convertir à ce troisième modèle. Mais dans les premiers projets, les généralistes non conventionnés et les pratiques solos en étaient exclus.
Depuis toujours, l’ABSyM prône le libre choix de la pratique. Pour nous, toutes les formes de pratique ont la même valeur. Au sein du groupe de travail chargé de préparer le New Deal, nos négociateurs n’ont pas ménagé leurs efforts. Et avec succès, car le New Deal est à présent accessible également aux pratiques solos et ce, peu importe le statut de convention du médecin généraliste.
Nous sommes également parvenus à faire annuler beaucoup d'autres conditions. Ainsi, le seuil minimum de 1 000 patients – un frein pour les jeunes médecins et les médecins en fin de carrière – a été supprimé à la demande de l’ABSyM. L’obligation pour les médecins généralistes de recruter des infirmières ou des assistants de pratique en tant que salariés, a également été supprimé. Ces personnes peuvent désormais avoir le statut d’indépendant.
Avec l’ABSyM, tous ensemble !
20. Respect pour le médecin
Les ministres qui insultent le médecin généraliste qui travaille en solo et le qualifient de relique du passé. Les mutualités et les organisations coupoles d’hôpitaux qui taxent invariablement les médecins de ‘profiteurs’. Dans la vision de nos opposants, les médecins sont des égoïstes avides d’argent qui ne reculent devant rien pour pousser leurs patients à la dépense.
Qui s’y frotte s’y pique…
Dénigrer les médecins, aujourd’hui, c’est aussi dénigrer l’ABSyM. Il ne s’agit pas d’une coïncidence ! Même si nous sommes le seul syndicat de médecins à défendre véritablement les médecins, nous n’hésitons pas. Nous tapons sans arrêt sur le clou, c’est cela aussi l’ABSyM.
La grande majorité des médecins ne sont pas des personnes avides d’argent comme aiment à les dépeindre nos autorités, mais des médecins qui travaillent dur, socialement engagés et motivés qui mettent leurs patients au centre de leurs préoccupations.
C’est pourquoi l’ABSyM appelle constamment à plus de respect pour les médecins de la part du gouvernement et des mutualités. C’est aussi une nécessité. Vous, vos consœurs et vos confrères, vous méritez une plus grande reconnaissance sociale.
Avec l’ABSyM, tous ensemble !
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.