4ème partie de notre campagne électorale : le généraliste et son rôle de coordinateur, le standstill des suppléments et le report des coopérations fonctionnelles.

15 mars 2023
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Peut-être trouvez-vous évident qu'en tant que médecin généraliste, vous restez la figure clé des soins de première ligne ?  Peut-être trouvez-vous évident aussi qu’en tant que médecin spécialiste, le standstill des suppléments d'honoraires s'est fait naturellement ? 

Tous ces dossiers ont été fermement négociés par des médecins de l’ABSyM qui vous représentent dans des dizaines de conseils, commissions et groupes de travail. 

A l’ABSyM, nous sommes entourés de médecins dotés d’une grande expertise et de savoir-faire.  Ils ont fait leurs preuves dans le syndicalisme médical et maîtrisent parfaitement les techniques de négociation face au politique pour mieux vous défendre.

A l'approche des élections médicales organisées par l’INAMI du 6 juin au 26 juin prochain,  vous trouverez, ci-dessous, quelques réalisations de l’ABSyM qui n’auraient pu être obtenues sans elle. Nous sommes maintenant arrivés à la quatrième partie de notre campagne et cette fois, nous vous présentons nos réalisations 10, 11 et 12.

Dans notre série de 20 réalisations, le compteur s’élève désormais à 12.

 

Il s'agit des réalisations relatives :

1. Au maintien du paiement à l’acte
2. Au conseil médical renforcé
3. À l’exonération de la TVA
4. À l’utilisation correcte de la télémédecine
5. Au nouveau statut pour les MACS
6. Au secret médical
7. Au champ d’action du médecin généraliste
8. Aux accords tarifaires équilibrés
9. A la vérification électronique du patient

10. Le médecin généraliste en tant que coordinateur

L’ABSyM a toujours assidûment défendu le rôle central et principal du médecin généraliste. Nous veillons à ce que le médecin généraliste reste fermement à la barre du réseau multidisciplinaire de dispense de soins chroniques. Bien évidemment, les médecins spécialistes, pharmaciens, infirmières et kinésithérapeutes peuvent y apporter leur expertise très précieuse. Mais il appartient au médecin généraliste de poser le diagnostic primaire et de rester, en tant que coordinateur des soins, l’interlocuteur central. 

S’adresser à une diététicienne en ayant le diabète sans prescription du médecin ? Se rendre chez l’infirmière pour soigner une plaie sans prescription du médecin ? Ne comptez pas sur les autres syndicats de médecins, qui ne voient aucune objection aux tentatives du gouvernement de placer les autres prestataires de soins sur un pied d’égalité avec le médecin généraliste. En opposant une forte résistance, l’ABSyM a pu empêcher qu’il ne devienne un énième rouage du système de santé et puisse garder son rôle central.

L’ABSyM considère le médecin généraliste comme le ‘mandataire’ de la prescription. Qu’il s’agisse de médicaments, de radiologie, de biologie clinique, de kinésithérapie ou de soins infirmiers, la prescription ne peut être sous-traitée à des non-médecins. Les dentistes, infirmières et sages-femmes peuvent certes prescrire des médicaments, mais dans une mesure très limitée. Pour nous, cela ne peut pas aller plus loin.

Avec l’ABSyM, tous ensemble ! 

11. Standstill pour les suppléments d’honoraires

Le standstill en matière de suppléments d’honoraires dans le secteur hospitalier a mis en évidence le fait qu’une part importante de ces suppléments d’honoraires sert à financer les hôpitaux. C’est pourquoi à la demande de l’ABSyM, le gouvernement a accepté un arrêt parallèle : pas de retenues supplémentaires sur les honoraires tant que les suppléments d’honoraires restent gelés.

La convention collective sur la stabilisation des suppléments d’honoraires et des rétrocessions a été rendue obligatoire par arrêté royal, de sorte qu’une application uniforme de celles-ci puisse être assurée dans tous les hôpitaux.  L’instauration de nouvelles retenues pour les frais occasionnés par les services médicaux non remboursés par le budget n’est pas autorisée pendant la durée de cette convention collective, à l’exception des investissements dans l’innovation médicale.

La stabilisation des suppléments d’honoraires concerne les hospitalisations en chambre individuelle et s’applique tant aux médecins conventionnés que non conventionnés. Grâce à l’ABSyM, une augmentation des pourcentages fixés dans les réglementations générales des hôpitaux n’est pas possible pour le moment.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

12. Report des coopérations fonctionnelles

L’Inami a accédé à la demande de l’ABSyM de ne pas introduire les coopérations fonctionnelles des postes de garde, comme prévu à l’origine, en 2023. Le numéro d’appel central 1733, nécessaire au triage des patients, ne sera opérationnel qu’en juin 2024. Sur l’insistance de l’ABSyM, la date de début des coopérations a été repoussée au 1er janvier 2025.

Si cela ne dépendait que de l’ABSyM, on ne s’arrêterait pas à un simple report, mais les coopérations fonctionnelles seraient définitivement enterrées. L’augmentation d’échelle qui ne permet plus aux médecins généralistes d’organiser leur permanence que dans le cadre exclusif de coopérations de minimum trois postes de garde pour une zone d’au moins 300 000 habitants est injustifiable. Seul, un des trois postes de garde peut rester ouvert la nuit.

Les autres syndicats de médecins estiment qu’un patient qui doit parcourir 30 kilomètres la nuit pour atteindre un poste de garde est la ‘nouvelle réalité’. L’ABSyM met tout en œuvre pour préserver patients et médecins d’un tel scénario. En soi, les coopérations ne sont rien d’autre qu’une opération déguisée pour réaliser des économies, qui impose aux médecins généralistes des gardes de nuit plus lourdes sur des terrains inconnus, auprès de patients qu’ils ne connaissent pas.

À la fin du mois de novembre 2020, nous avons saisi le Conseil d’État pour faire annuler l’AR introduisant les coopérations fonctionnelles. Une décision est attendue fin 2023.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

Dans la rubrique 'Elections '23' vous pourrez retrouver toutes nos réalisations ainsi que les informations utiles à la campagne électorale.

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.